lundi 17 octobre 2011

Les Interceltiques de Saint-Ghislain dans un article de la DH

Les fans de culture celte et de Bretagne ont allumé les Rencontres interceltiques
TERTRE Un petit garçon lève les yeux vers la scène installée dans le hall de Maintenance de Tertre, attiré par la musique très particulière d’un bag pipe. Il semble complètement isolé du monde, tandis que derrière lui, les visiteurs attablés applaudissent à tout rompre.
Les Rencontres interceltiques de Saint-Ghislain ont rempli leurs objectifs ce weekend. Plus de 2.000 personnes ont rallié le site au cours des deux jours.
“Le samedi, on fait un Fest Noz, une fête traditionnelle bretonne. C’est très chouette. Les gens sont là pour s’amuser. Les rencontres sont adaptées à un public varié et l’on n’est pas dans le cliché breton des dames à cornettes” , raconte David Fortems, un vice-président tout sourire.
Le dimanche, les organisateurs font appel à un pipe band. Le Caber Feidh de Mons avait reçu la mission de meubler les intermèdes entre les prestations des groupes sur la scène. La formation montoise – qui est le plus vieux pipe band de Belgique (75 ans) - s’est acquittée de son devoir, assez majestueusement, il faut l’écrire.
Le thème 2011 était axé sur l’Irlande, après le Pays de Galles, la Galice, la Bretagne. Depuis 10 ans, le succès des Rencontres interceltiques ne se dément pas. “Au début, nous étions cinq, la fête ne durait qu’une après-midi. Puis, nous nous sommes développés”, continue David Fortems, en chemise et kilt.
Ce dernier est chargé de toute la partie boisson et nourriture. “Nous servons de la vraie Guinness, de la vraie Kilkenny, servie à l’azote, comme en Irlande.” Au rayon dégustation, le haggis, le plat traditionnel écossais, et puis des galettes bretonnes.
Dans le hall, un espace exposant fait la part belle aux objets divers d’influence celte. Hydromel, couteaux, bijoux, livres, instruments de musique, parmi lesquels l’un des seuls fabricants de bombardes de Belgique. Et un stand dédié à l’Archéosite d’Aubechies.
“Nous sommes victimes de notre succès : pour la première fois, nous avons dû refuser des exposants. On aimerait bien aller plus loin, mettre un chapiteau à l’extérieur. Mais c’est difficile, la crise est là. Heureusement, nous recevons l’aide du foyer culturel de Saint-Ghislain et puis, la tradition celte est bien ancrée en Belgique. C’est un héritage que l’on ne doit pas oublier.”
Plus de 300 bénévoles participent à la bonne marche de cet événement annuel ! Après le débriefing, la semaine prochaine, l’équipe préparera déjà la prochaine édition.
Pour la petite précision, il n’existe en Belgique que deux festivals de ce type : un à Alden Biesen (près de Hasselt) et Saint-Ghislain.


F. Sch.


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© La Dernière Heure 2011